The relation of white matter hyperintense lesions to episodic memory impairment in patients with Parkinson's disease (PD) is still controversial. We aimed at evaluating the relation between white matter hyperintense lesions and episodic memory decline in patients with PD. In this multicentric prospective study, twenty-one normal controls, 15 PD patients without mild cognitive impairment (MCI) and 13 PD patients with MCI were selected to conduct a clinico-radiological correlation analysis. Performance during episodic memory testing, age-related white matter changes score, total manual and automated white matter hyperintense lesions volume and lobar white matter hyperintense lesions volumes were compared between groups using the Kruskal-Wallis and Wilcoxon signed-rank tests, and correlations were assessed using the Spearman test. MCI PD patients had impaired free recall. They also had higher total, left prefrontal and left temporal white matter hyperintense lesions volumes than normal controls. Free recall performance was negatively correlated with the total white matter hyperintense lesions volume, either manually or automatically delineated, but not with the age-related white matter changes score. Using automated segmentation, both the left prefrontal and temporal white matter hyperintense lesions volumes were negatively correlated with the free recall performance. Early episodic memory impairment in MCI PD patients may be related to white matter hyperintense lesions, mainly in the prefrontal and temporal lobes. This relation is influenced by the method used for white matter hyperintense lesions quantification. Automated volumetry allows for detecting those changes.

This work aims at describing the diversity of osteomyelitis of the jaw (OJ) and at assessing the relevance of a new method designed to avoid salivary contamination during bone sampling in order to improve microbiological analysis and clinical decision-making. We reviewed medical and microbiological data of patients with a suspected OJ based on clinical and/or CT-scan signs and at least one bone sample made for microbiological analysis. During the study period, a new procedure for intraoral bone sampling was elaborated by surgeons and infectious diseases specialists authoring this article (based on stratified samples, cleaning of the surgical site and change of instruments between each sample). A comparison of the microbiological analyses between the two procedures was performed. From 2012 to 2017, 56 patients were included. Median age was 58 years (11-90), sex ratio: 1.24. Main risk factors were having a dental disease (n = 24) or cancer (n = 21). Nineteen patients with the new sample procedure were compared to 37 patients with standard procedure, especially non-cancer patients (n = 16 and 19, respectively). With the new procedure, a median of 3 (1-7) microorganisms per sample was recovered, vs. 7 (1-14) with the former (p < 0.001), a significant decrease of the microbial density was observed for all types of microbes, especially in deeper samples and cultures were more frequently sterile. The way sampling is managed deeply influences microbiological analysis. This strategy facilitates the distinction between pathogens and contaminants and should constitute the first step toward an evidence-based antimicrobial strategy for OJ.

Increasing the data rates of wireless communicationsrequires to increase the carrier frequency to hundred’s of GHz,thus emitters and detectors that can operate at high data ratesare required. We review a possible source and receiver that canbeen used for THz communications. We present a photonic-basedemitter that provides a coherent THz signal in the 50–700+ GHz,based on the excitation of a uni-travelling carrier photodiodeby a two-frequency semiconductor laser that operates on twotransverse modes. The performance of THz detectors basedon GaAs field-effect transistors are also presented, along withcommunications using direct amplitude modulation at 8.3 Gbpsand an heterodyne communication at 1.5 Gbps.

Les lésions de la moelle épinière (LME) touchent 2.5 à 4 millions de personnes dans le monde (40 000 en France). Les LME induisent des symptômes sensitifs et moteurs conduisant, pour les lésions les plus sévères, à une tétraplégie complète. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est la seule méthode permettant le suivi des patients ayant une lésion de la moelle épinière.Dans cette étude, nous avons développé un suivi IRM in vivo qui permet d'identifier avec précision chez la souris et le primate non-humain la progression d’une lésion médullaire dans différents contextes. L’objectif étant d’utiliser les mêmes techniques chez l’Homme et chez l’animal. En particulier, nous avons montré que les souris CX3CR1+/eGFP et Aldh1l1-EGFP qui expriment respectivement une protéine fluorescente (eGFP) dans les microglies et les astrocytes présentent une récupération fonctionnelle différente, les CX3CR1 +/eGFP récupérant mieux. Afin d’identifier si ces récupérations sont associées à une évolution lésionnelle différentielle, nous avons effectué un suivi longitudinal en utilisant l’IRM pondérée T2 in vivo. Nous avons aussi réalisé des analyses approfondies des tissus de la moelle épinière en utilisant deux techniques d'IRM ex vivo (IRM en pondération T2 et en diffusion) ainsi qu'une analyse histologique détaillée. Enfin, nous avons effectué un suivi longitudinal de l'évolution de la lésion sur un groupe supplémentaire de souris en utilisant l’IRM pondérée en diffusion in vivo. Les analyses IRM pondérée en T2 ex vivo, in vivo et l'histologie n'ont révélé aucune différence au niveau lésionnel entre les deux souches de souris. Au contraire, les IRM pondérées diffusion en ex vivo et in vivo ont permis l’identification d’une plus faible surface lésionnelle à l'épicentre chez les souris CX3CR1+/eGFP, la souche ayant une meilleure récupération fonctionnelle.Nous avons ensuite évalué l’impact d’une stratégie thérapeutique consistant en la modulation de la cicatrice gliale, principale limitation de la repousse axonale après une lésion médullaire. Cette modulation, consiste en une déplétion pharmacologique transitoire de la prolifération des microglies et son évaluation a été réalisée par un suivi en imagerie puis en histologie des animaux traités ou non. Le suivi IRM n’a pas permis d‘identifier une différence entre les animaux traités et non-traités en terme d’extension et de volume lésionnel. Par contre, nous avons observé une différence dans le coefficient de diffusion apparent parallèle (ADC//, gradient de diffusion appliqué dans la direction des axones) entre les deux groupes, attestant de l’effet du traitement sur l’organisation cellulaire après une LME.Enfin, nous avons utilisé l’IRM in et ex vivo pour caractériser un nouveau modèle de lésion de la moelle épinière sur un primate non-humain. Nous avons démontré qu’une hémisection latérale de la moelle épinière chez Microcebus murinus est un modèle reproductible de LME chez le primate non-humain qui pourrait être utilisé pour promouvoir une transition vers la recherche translationnelle.Nous avons donc caractérisé l’utilisation de l’IRM in vivo et ex vivo dans la mise en place d’une comparaison entre deux souches de souris présentant une récupération différente après une LME. De même, le suivi in et ex vivo chez une autre espèce, Microcebus murinus, un primate non-humain, a permis la caractérisation d’un nouveau modèle de LME. Enfin, l’IRM a permis de détecter une différence de coefficient de diffusion provoquée par la déplétion spécifique et transitoire des microglies dans un contexte de LME.